Discrimination à l’emploi, pauvreté à l’emploi, conditions de travail précaires sont autant de situations auxquelles des millions d’européennes et européens sont confrontés au quotidien. Ce n’est pas moins de 10% des travailleurs européens qui sont des travailleurs pauvres. Ce n’est pas moins de 82% des travailleurs à temps partiels qui attendent un travail à temps plein. Pour les socialistes et démocrates, la précarité au travail est inadmissible ! Or, de nombreuses entreprises préfèrent se voiler la face plutôt que de lutter contre cette détresse. Elles optent pour un travail bon marché et flexible plutôt que pour l’investissement dans leurs travailleuses et travailleurs. Ce qu’il nous fait, c’est changer de paradigme et investir dans le capital humain pour une meilleure redistribution des richesses et une croissance durable !
Nos revendications :
– Les socialistes luttent pour que le travail offre des moyens de subsistance durables aux citoyennes et citoyens européens.
Pour y parvenir, nous plaidons pour l’inscription dans les textes de loi d’un salaire minimum en Europe, le renforcement de la garantie jeunesse pour lutter contre le chômage des jeunes, le soutien à la formation professionnelle ainsi que d’un droit à la libre association et au dialogue social pour une meilleure représentation des travailleurs dans la négociation de leurs conditions de travail !
– Les socialistes luttent pour que l’accès à l’emploi se fasse sans considération fondée sur le genre, l’origine, la croyance, le handicap ou l’orientation sexuelle.
Pour y parvenir, nous plaidons pour l’adoption rapide d’une loi anti-discrimination en Europe ainsi que d’une loi sur la transparence salariale pour un salaire égal à travail égal.
– Les socialistes luttent pour des conditions de travail de qualité qui tiennent compte de la sécurité et de la santé des travailleuses et travailleurs européens.
Pour y parvenir, nous plaidons pour l’adoption rapide d’une loi qui fixe les conditions de travail décente dans le cadre de l’économie digitale, en ce compris la fixation d’un droit à la déconnexion des travailleurs ainsi qu’une révision de la directive “produits cancérigènes et mutagènes” afin de limiter le contact des travailleuses et travailleurs européens aux produits toxiques pour la santé.